Stages
Devenir conférencier·e gesticulant·e
Si tu es sur cette page, c’est que tu as quelque chose à dire !
Quatre semaines pour :
Te sentir légitime à prendre la parole sur ce que tu as vécu
En faire un sujet politique, qui concerne tout le monde
Construire au sein d’un collectif, ta propre conférence gesticulée !
Pour vous inscrire
Contactez-nousTu as vu une conférence gesticulée et tu t’es dit que tu avais toi aussi un sujet ?
Tu veux parler de ce que tu as vécu depuis un moment et le format s’y prête bien ?
Tu trouves ça génial mais toi tu n’as rien à dire ou tu ne te sens pas légitime ?
Les dates de notre prochain stage d’éducation populaire « Monte ta conf »
- 03 au > 07 mars 2025 | Strasbourg
- 31 mars au > 04 avril 2025 | Strasbourg
- 03 au > 06 juin 2025 | Strasbourg
- 09 au > 12 septembre 2025 | Strasbourg
De quoi
parle-t-on ?
En partant du vécu, des colères, des critiques et/ou révoltes des gesticulant·es, la conférence gesticulée cherche à produire du savoir critique, à identifier et dénoncer les dominations à l’œuvre, à donner des clés de compréhension du fonctionnement de notre société. Mieux la comprendre pour mieux agir et transformer les choses.
Pour « gesticuler » il n’est pas question de charisme ou de compétences théâtrales. Nous n’avons pas vocation à former des professionnel·les de la scène mais à permettre à chacun·e d’élaborer une parole politique accessible à tou·te·s. Pour s’inscrire, il n’est pas besoin de se sentir capable. Il suffit de vouloir partager son vécu.
Les différents rassemblements sont l’occasion d’aborder des sujets qui font l’essence des conférences gesticulées : l’éducation populaire, les rapports de domination, la création collective de savoir.
Ce travail dans la durée permet, avec l’appui des formateurices, de lever des freins légitimes : « pourquoi parler de moi intéresserait les gens ? », « en quoi suis-je légitime puisque je ne me pense pas expert·e de mon sujet ? », « je ne suis pas du tout à l’aise pour parler en public, comment faire ? ».
Comment fait-on ?
La formation prend la forme de plusieurs rassemblements de 4 à 5 jours, pensés pour permettre à chaque personne de construire une conférence gesticulée individuelle ou collective. De l’identification du problème au travail sur son histoire personnelle, de l’appropriation de savoirs théoriques à l’expression corporelle, de la construction de la trame à l’accompagnement scénique.
Pour vous inscrire
Contactez-nousL’argent n’est pas un frein !
Nos stages peuvent être financés : fonds de formation professionnelle, Pôle Emploi, subventions associatives.
Contactez-nous, nous vous accompagnons dans vos démarches. Si on ne trouve pas de solution de financement, on fait prix libre !
Si vous ne pouvez pas venir à nous, nous pouvons venir à vous !
Nous intervenons directement sur site, auprès d’équipes et de groupes constitués. N’hésitez pas à nous contacter à ce sujet.
Concrétisations à l’issue de Monte ta conf’
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Hors contrôle, l'ingérence de l'état dans la parentalité
Dans cette conférence, Julie nous raconte comment la naissance et l'accompagnement de ses enfants l'ont amenés à remettre des normes éducatives en question. Maman solo, elle a été suspecté d'être défaillante dans sa parentalité. Elle partage un bout de son expérience et ce qu'elle en a compris.
Julie
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Tout dévalider, le validisme en passager clandestin
C’est l’histoire d’une chèvre toute blanche, d’une marionnette en bois, d’un petit indien, d’un mec normal. C’est une histoire de coup de main, une histoire des corps et de leurs images. Pierre nous parle d’appropriation de l’entraide et d’obsession de la norme.
Pierre
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Les grumeaux : tu les bats ils sont toujours là
Voilà 10 ans que mon visage a cessé d’être lisse et doux pour se vêtir d’affreux boutons rouges et laiteux. De l’acné à 27 ans ??? J’essaie de faire comme si de rien n’était mais j’ai les joues en feu et je fléchis sous le poids des regards. Les crèmes, médecins, remarques à deux balles, hormones de synthèses et programmes naturels, vous n’aurez ni mon argent, ni ma honte. Je suis venue avec mes boutons pour vous raconter ce qu’on a à vous dire sur la société.
Rebecca
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Un mur entre nos enfants et nous
Dans cette conférence gesticulée, Philippe fait le constat de l'omniprésence de la domination adulte. À travers elle, nous construisons le mur qui nous tient à bonne distance de compréhension de nos enfants. Mais alors, quelles alternatives à cette domination ?
Philippe
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Le colon, l'éduc' et le migrant
Il était une fois, une éducatrice spécialisée qui veut bien faire, qui croit en la solidarité et en l’accueil digne des migrants. Sauf que dans la vraie vie, le mineur migrant est suspecté d’être un adulte fraudeur. La mission de l’éduc’ est de déceler le bon du mauvais migrant : entre celui qui mérite et celui qui ment. Ça passe mal. J’ai besoin de vous raconter ce qui me noue l’estomac, me tord les boyaux et me prends aux tripes. Digestion collective garantie ! (non adapté aux enfants)
Julia
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Un alien dans le placard
Après avoir compris que je n'étais pas une fille, je me sens comme un alien... au supermarché, à la boulangerie ou quand il faut cocher monsieur ou madame dans un formulaire. Je vais vous parler de transidentité, de magasins de vêtements, de normes de genre et de science fiction.
Noé
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La "vélotopie", illusion d'élite
Une éducatrice mobilité à vélo questionne le récit public prônant le "Tous à vélo !" De la banlieue parisienne jusqu'au Congo, Louisa slalome entre ses propres histoires, l'histoire et la recherche. Avec sa truelle d'archéologue, elle fouille dans les représentations et usages du vélo et met à jour les inégalités cachées.
Louisa
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L'art! Mais tu vis de ça? Tribulations d'un artiste multi-récidiviste
Une conférence gesticulée sur l'art, la place et le rôle de l'artiste.
Matt
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Monsieur, ça sert à quoi l'école ?
Bourdieu l’a dit, l’école reproduit les inégalités ! Et quoi, on l’abolit alors ?! Non, on l’étudie et on la réinvente. Riche de son expérience de professeur d’Histoire et de Philosophie et Citoyenneté dans toutes les filières, Jésus a pu observer un système assez étonnant. D’une part on relègue en technique et en professionnel les élèves qui échouent dans l’enseignement général et d’autre part l’enseignement des Humanités est délaissé dans les deux premières alors que c’est le public de ces filières qui en a le plus besoin. Il vous propose le récit de son parcours avec cette question à garder en tête « Et si une autre voie était possible? »
Jésus
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Plonge dans un autre monde
Reconnue autiste à l’âge de 45 ans, j’essaye de démêler ma vie. Comme d’autres autistes qui parlent, j’égratigne la société française pour avoir le droit d’exister. Viens à ma conférence et tu pourras en même temps participer au championnat du monde de Puissance 4 et subir un mini-concert d’ukulélé baryton.
Roselyne
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On est pas là pour faire musette
Dans cette conférence, je reviens sur mon parcours scolaire de la maternelle à l’école d’ingénieur et comment cette école a impacté ma vie. J’y raconte comment les institutions scolaires ont bridé ma créativité et ma capacité d’agir sur ma vie et le monde qui m’entoure. Plus largement, je propose que nous nous interrogions sur l’impact de l’école sur nos vies et notre société. Entre musique et paysannerie, je nous emmène sur le chemin d’une émancipation.
Pauline
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Faut que ça sèche !
Tout en étendant son linge, la conférencière nous dévoile son parcours de Dys. La loi de 2005, enjoignant à l’inclusion des personnes en situation de handicap est une loi aux intentions louable. Mais comment vraiment rencontrer l’autre quand l’écoute ne se met pas en place, quand le doute plane sur la gravité de la situation de handicap et quand le monde de la rentabilité prend le dessus sur les adaptations ?
Anne-Cécile
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L’élite ou les frites
Au terme d’un parcours de dix ans au sein de l’Université, et après avoir récolté pas mal de lauriers, Élise se demande : Pourquoi elle n’a pas la frite ? Qu’est-ce qui a bien pu se passer ? Entre domination masculine, sélection et entre-soi, elle décortique la fabrique des intellectuels en France.
Élise
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Jonglage écologique !
Petite fille de paysan et fille d’agriculteur et professionnelle dans un quartier populaire, Angéline questionne la place des classes sociales et des politiques dans le rapport à l’écologie aujourd’hui.
Angéline
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Je ressens donc je suis
Avant, Élise pensait sa sensibilité comme une fragilité à dissimuler. Mais un jour, ses émotions ont commencé à faire trop de bruit et ont été un levier pour se réapproprier son corps. Dans cette en-quête, elle s’est rendu compte que son corps et ses émotions sont politiques !
Élise
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La fleur de l’âge
Passée la cinquantaine, Françoise s’interroge sur cet âge qui fait peur à de nombreuses femmes. Peur des conséquences physiologiques, physiques et psychiques engendrées par la ménopause, mais peur aussi d’être aspirée par le vortex de l’invisibilité sociale qui touche les femmes de cet âge-là.
Françoise
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Graine d’Ivraie
Une nullipare raconte comment un concombre a changé son regard sur la fertilité et le vivant et l’a amené à re-questionner son parcours de femme pour découvrir l’écoféminisme.
Stéphanie
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L’archipel du futur
APoGée raconte, depuis son rêve d’enfance de polyglotte, sa vie de femme engagée dans un service public de l’emploi. Une conférence gesticulée qui tourne et détourne la langue, le langage, de l’autre et de l’étranger. Sans langue de bois, elle nous livre ses racines politiques et son vécu dans le délitement du service public de l’emploi.
Apogée
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Fonctionnaire sors ton jeu : pas si simple !
Tiraillée entre engagement individuel et action collective, comment se placer dans le jeu des acteurs quand on est fonctionnaire ? Comme dans une partie de tarot, il ne suffit pas d’avoir de bons atouts ! La mise au placard fait partie d’un système éprouvé de management pour acheter le silence.
Séccotine
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Quand ça bat de l’aile
Les bipolaires sont comme les pigeons : tantôt rats volants, à éviter, tantôt pigeons voyageurs, aux extraordinaires facultés de mémoire visuelle, d’odorat, et de perception du champ magnétique terrestre. À travers mes histoires, je raconte ma bipolarité et l’influence du regard qu’on peut poser sur elle.
Hélène
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Peut-on sortir de la pensée aristocratique ?
Bourdieu nous explique l’habitus avec l’exemple de la musique : on aime le genre dans lequel on a « baigné » et on ne peut apprécier celle qui est trop étrangère à notre oreille. N’en est-il pas de même pour la pensée ? Perso, j’ai pu m’émanciper du cloisonnement des genres musicaux et je tente d’en faire autant avec la pensée aristocratique qui n’est autre que la pensée ambiante.
Dragan
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Aux ordres du pouvoir
C’est l’histoire d’une travailleuse sociale qui devient presque bourreau. Un jour elle en a marre et se rend compte à quel point l’organisation du travail l’éloigne de son éthique. Et comme c’est pas simple à raconter, j’vais vous faire un dessin !
Hassiba
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Qui veut de mon éducation budgétaire ?
Pendant deux années j’ai animé un “programme d’éducation budgétaire” .Cela consistait à partir à la rencontre des publics en difficultés, rarement à leur demande, et leur parler de budget, de crédit, de découvert. Par la suite, j’ai découvert une autre dimension de mon travail : le partenariat avec le milieu bancaire. Si le milieu bancaire est mon partenaire et qu’on mon travail c’est d’expliquer le monde de la banque, alors je bosse pour lui ?!
Gérald
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Prendre l’histoire par la nationale et finir par les petites routes
D’observation des poules en histoire locale, de lectures en réflexion politique, j’ai commencé à voir ce que l’on m’avait caché de l’Histoire. Et si elle n’était pas juste ? Est-il possible de faire une autre Histoire ?
Valentin
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La philosophie a-t-elle un sexe ?
Un jour je me suis dit “si moi je respecte la philosophie, les philosophes me respectent-ils en tant que femme ?” Les philosophes et l’institution philosophique n’ont-ils pas tout fait pour limiter le pouvoir émancipateur de la philosophie ? En contestant l’ordre établi, les femmes philosophes, qui ont vécu concrètement la domination, peuvent-elles faire sortir la philosophie de sa tour d’ivoire, et en refaire un réel outil d’émancipation pour tous ?
Sophie
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Le plan de mon père
Mon père, dans un désir d’ascension sociale pour sa famille, a développé une stratégie pour atteindre les classes moyennes. Son plan s’est éteint lorsque je suis entré dans l’ascenseur social qu’est l’école, pour en ressortir quelques années plus tard au rez de chaussé… Moi je préfère la boxe, car elle m’a appris une chose : sur un ring ou dans la vie, nous ne boxons pas tous dans la même catégorie !
William
Fin 2023, 49 personnes avaient participé à ce stage. 100% d’entre elles le recommandent.